Quelques pas dans la rue [Pv]

Lucas c’était permit aujourd’hui de marcher dans la rue, à la vue de tous prenant ce risque. Il cherchait un magasin de musique qui serait capable de refaire deux des cordes de son violon qui avait cassé la veille. Il avait appelé son agent en lui assurant que déjà deux chansons étaient écrites et en court de composition. Il lui offrirait des extraits pour la fin du mois avec un enregistrement précaire qui lui permettrait déjà un avis. Il avait donc son étuis sous le bras. Il était partit en bus, il avait des lunettes de soleil pour ne pas se faire remarquer et c’était habillé le plus normalement du monde. Un flic lui avait confié une fois, qu’être extravagant dans les couleurs de ses habilles, se faisant remarqué, était parfois la meilleure des solutions pour se montrer discret. Il n’avait jamais essayé. Il n’avait jamais eut de véritable problème dans la rue.

Il arriva devant une boutique qui devrait très certainement convenir à ce qu’il recherchait, il y entra, discuta avec le vendeur, lui expliquant aussi la valeur sentimentale de l’instrument et de la façon dont il l’avait hérité. Quand le vendeur lui demanda son nom, il lui offrit, avec son prénom. Il fit de gros yeux, regardant bien pour vérifier et il lui affirma par la suite que son violon serait prêt d’ici quelques jours. Il eut un sourire satisfait. Le vendeur lui demanda aussi un autographe pour sa fille qu’il ne pu se résoudre à refuser. Il s’exécuta, en demandant le prénom de celle-ci. Il sourit et quitta la boutique, avant qu’il ne l’arrête à nouveau.

Tout en repoussant la porte de la boutique, il vint à bousculer une jeune fille qui marchait dans la rue.

« Je vous prie de m’excuser ? Je ne vous avez pas vu. »

La boutique était assez sombre de l’intérieur et il avait été éblouis par le soleil automnale. Il était prêt à reconnaitre ses torts. Il l’avait bousculé tellement fort qu’elle était tombé à la renverse, se retrouvant soudainement au sol. Il tendit la main afin qu’elle ait son aide pour se retrouver sur ses deux jambes à nouveau.

« Vous allez bien ? Rien de casser ? »

Il n’allait pas partir en courant. Il voulait s’assurer que tout allait bien avant de reprendre sa marche dans le centre ville. Il devait trouver une boutique d’électronique. Son agent lui disait de se mettre à l’air de l’ordinateur pour enregistré ses extraits et arrêté d’utiliser ce vieil enregistreur audio qui datait de l’après guerre.

Il venait de renverser malencontreusement une jeune femme dans la rue, sa première réaction fut bien entendu de s’excuser tout de suite. Il avait l’esprit ailleurs. Il s’interrogeait s’il ne devait pas commander un nouveau violon. Il voudrait aussi racheter un piano droit pour mettre dans sa salle à manger en plus du piano à queue, les sons étaient différents. Les différentes pensées divergeants dans son esprit avait provoqué ce malencontreux accident. La jeune femme lui avait dit que ce n’était pas grave. Qu’elle n’avait pas été assez attentive. Tout en se mettant à sourire, pour se montrer rassurant. Il rétorqua pour rebondir sur sa réplique.

« Alors nous sommes deux à avoir été inattentif. J’étais vraiment dans mes pensées et dans ces cas là je ne fait pas attention à ceux qui marchent sur le trottoir, par chance cela ne m’arrive jamais en voiture. »

Lucas se concentrait toujours énormément quand il se retrouvait au volant d’une voiture. Il n’avait pas envie de causer un accident car il pensait à un accord de musique. Il avait été de nouveau reconnu, elle pu dire à la fois son nom et son prénom. Il n’allait pas jouer à la star frustrée qui ne veut pas être reconnu dans la rue. Et a l’opposée il ne voulait pas jouer à la star narcissique qui jouait le jeu à fond. Alors il misa sur un entre deux, la carte de la modestie. Il n’arrivait toujours pas à se faire à ce genre de situation. Pourtant ça lui arrivait tous les jours.

« Oui c’est moi. Je suis enchanté de même ! Vous êtes ? »

Il aimerait bien savoir aussi le nom de la jeune fille qu’il avait bousculé. Il savait qu’il avait un parcours hors du commun, qu’il avait été rapidement reconnu dans sa musique. Un compositeur hors pair, un joueur de piano extraordinaire, un violoniste prodige et sa musique c’était adapté aux mœurs actuels. Il aimait jouer, il vivait sa musique.

Si Lucas restait attentif au volant de sa voiture, c’était pour une toute autre raison. Ses parents étaient mort dans un accident de voiture. Il fallait juste faire attention. Ainsi il se concentrait un peu plus que dans la rue il pouvait laisser divaguer ses idées. Il avait donc bousculer la jeune femme qui soudainement lui demanda s’il était préoccupé. On pouvait clairement dire qu’il était tout le temps préoccupé. Il avait quand même pas mal de pression sur les épaules et depuis qu’il sortait avec un homme, il savait qu’il devrait envisager à accepter le fait, que sa carrière pourrait être jouée là-dessus. Il devait être reconnu à son talent et non à ses amours. S’il devait choisir, il prendrait bien entendu Joshua.

« Je crois que comme tout le monde, je dois réfléchir à plein de choses. Je dois juste avoir un cerveau d’homme, ou hors norme. Je ne peux pas marcher et penser en même temps. C’est malheureux n’est ce pas ? »

Il était en train de taquiner et de plaisanter. Il n’avait pas pour habitude de se dévoiler à de parfaits inconnus. Jessica venait de le complimenter sur son talent. Il ne savait jamais trop quoi dire dans des moments pareils.

« Je suis aussi une personne comme une autre. La différence c’est que comme je joue au piano et que je chante en même temps, on pense que je ne suis pas comme tout le monde. »

Il faisait encore dans le dérisoire. Il en avait besoin, de plaisanter et de rigoler, il était venu s’installer dans cette petite ville pour rencontrer du monde, découvrir un peu plus la vie, que de rester enfermer dans son appartement de LA. Il n’avait pas envie de devenir agoraphobe.

« Vous avez peut-être autre chose à faire que de me parler ? »

Il se disait qu’il était en train de retenir la jeune femme. Il la trouvait sympathique, en espérant qu’elle ne continue à ne pas faire un éloge de sa musique tout irait pour le mieux. C’était agréable d’être complimenté. Il n’avait pas envie d’attraper la grosse tête pour autant.

Il était face à cette jeune femme qui semblait avoir une dente contre les hommes. Il était vrai qu’une étude avait démontrée que les hommes étaient capable de faire qu’une chose à la fois. Il ne savait pas trop quoi répondre à ça, et quand il ne savait pas apporter sa parole, il se taisait, enchainant sur autre chose. Elle parlait de sa célébrité. Il ne savait pas trop quoi répondre étant de plus en plus gêné par ce qu’elle racontait. Il ne savait pas trop quoi dire non plus, se retrouvant devant le fait accomplis.

« En fait je préfère parler musique que ma célébrité. Tout le monde peut être célèbre. Jusque que certaine personne ne le mérite pas. »

Payez pour devenir célèbre était le plus triste pour Lucas. Il s’en moquait totalement d’être célèbre, tout ce qu’il demandait c’est d’avoir un piano prêt de lui tous les jours de façon à pouvoir jouer. Une fois qu’il eut terminé sur ce sujet, elle lui posa différente question. Il allait peut-être l’étonné dans la réponse qu’il allait lui donner, il n’était pas du genre à choqué et il se montrait vraiment discret.

« Je préfère qu’on s’arrête à ma célébrité et ma musique qu’à ma vie. J’aime ne pas beaucoup en parler, donc c’est un bon compromis pour moi. Imaginez qu’en ce moment je suis suivit ? »

Elle lui offrit une toute autre question, toujours servit avec un sourire. Il tentait d’en faire de même de se montrer chaleureux. Et si les gens savaient qu’il sortait actuellement avec un homme qu’allait-il en penser ? Allait-il rejeter son talent car il ne rentrait pas dans la norme. C’était en ce moment la grande question qu’il se posait. Il était tellement heureux et amoureux.

« En fait, je suis déjà venu ici quand j’étais plus jeune. J’avais besoin de calme, j’ai donc loué dans un quartier résidentiel. Sinon je viens de Los Angeles ? »

Ce genre de petit détail n’était pas secret. Il avait toujours un appartement sur la cité des anges et avait vécu une grande partie de sa vie dans cette ville.

Lucas s’acharnait à avoir une vie normale. C’était plutôt les paparazzis qui avaient une vie d’enfer avec lui, surtout qu’il voyageait pas mal. Il aimait les acclamations des fans et il ne les rejetais pas, au contraire, c’était toujours chaleureux, d’avoir une reconnaissance du travail. Signer des autographes. Il avait peur que parfois son talent n’ait rien avoir avec ça. Cela se vérifiera un jour. Il était vrai qu’il préférait qu’on s’arrête à son statut de Star que d’homme. Il ne voulait pas parler beaucoup de sa vie. Il aimait lire les critiques constructives sur sa musique ou son concert qu’elle soit négative ou positive du moment qu’elles apportaient quelque chose.

Il trouvait cette jeune fille très sympathique, même s’il s’était déjà permit de la taquiner un peu. Il savait qu’il n’était pas suivit, à force on voyait certains signes.

« Car j’interdis certaine question ? »

Il pouvait vraiment se montrer déroutant quand il en avait envie. Il n’interdisait pas certaines questions, il y en avait certain qui le mettait vraiment mal en l’aise, il faisait avec. Il avait croisé les bras, ils étaient toujours dans la rue.

« Ma tante vit ici, et ma grande tante y a vécu. Ensuite Los Angeles est une grande ville impersonnelle, je l’aime beaucoup, j’y suis né. J’y retourne quand elle me manque. Je suis ici, donc elle ne me manque pas. »

Des gens commençaient à les regarder dans la rue. Il n’avait pas envie d’être reconnu par tout le monde, car il était en mode homme qui travail, non sa fonction de star qu’il n’avait pas envie d’activer et il voulait se montrer le plus discret possible. Il était certain que des gens l’avaient reconnus, il n’avait pas osé venir vers lui.

« Vous connaissez un endroit tranquille très rapidement ? »

Il attendait, trop tard, une première fille lui demanda un autographe qu’il ne pouvait refuser, une autre encore, un garçon, un second garçon, encore des filles. Il attendait très rapidement une réponse, il avait envie de s’éclipser maintenant. Il avait pensé faire une promenade dans la rue. Pas créer une émeute.

Il était normal pour un artiste de ne pas vouloir se confier sur sa vie privée à n’importe qui, n’importe quand, au milieu d’une rue, alors qu’il y avait du monde autour d’eux. Lucas n’avait pas envie de se dévoiler de cette façon. Une seule personne commençait vraiment à le connaitre, c’était son petit ami qui se nommait Joshua. Il pouvait déceler les nuances dans sa vie de ses goûts et de ce qu’il aimait. Il avait du mal à répondre aux différentes questions qu’il pouvait se poser. Il eut envie de rire à gorge déployé quand elle lui dit qu’à Los Angeles il passait incognito. Il était difficile pour lui de se cacher dans une foule. Il fallait user de différents artifices, parfois de péruque et de vêtements dans lesquels on ne le verrait pas.

« Une fois qu’une personne vous a reconnue dans une rue, cela devient une mer de monde qui est très difficile à traverser. Il y a des choses qu’il faut éviter comme agresser un fan. Je fais de mon mieux…Comme artiste et comme célébrité. »

Il n’aimait pas le mot célébrité ainsi que le terme de star. Il fit un signe de tête positif, en disant qu’en effet sa tante était contente qu’il soit là. Il n’offrit pourtant pas son nom à la jeune femme, une preuve de plus que Lucas Starks était quelqu’un d’assez introvertis en soit. Il fut soudainement assaillit par une quantité de personne qui voulait un autographe et une photo avec lui, c’était son quotidien, au bout d’un moment, il avait envie de disparaître, il se tourna vers la jeune femme lui demandant un endroit où ils seraient tranquille, surtout lui. Elle le tira pour l’extraire de cette horde de personne.

« D’accord je vous fait confiance. »

Il espérait qu’il ne se trompait pas en la personne de Jessica, il n’appréciait pas d’être déçu dans la vie.

Il la suivit traversant la rue avec elle. Il courrait presque pour échapper au fan, il fit quand même un signe de main leur disant « au-revoir », il ne pouvait pas se permettre d’être impolis et avait une image à tenir. Il réussit à la suivre jusque dans un café, il ignorait si les fans le suivait. Tout ce qu’il savait c’était que l’ami de Jessica allait avoir son café remplit grâce à lui. Aujourd’hui il pourrait faire un bon chiffre d’affaire. Ils arrivèrent dans l’appartement d’un de ses amis, ils entrèrent et il était intimidé de rentrer chez quelqu’un qu’il ne connaissait pas du tout. C’était très art déco chez lui, cela donnait un style froid à l’appartement, il trouvait les appartement designés, il n’y avait rien de chaleureux et familial. On pouvait rapidement deviner que c’était un homme célibataire. Il prit place sur le canapé, tout en croisant les jambes.

« Pourquoi ils mériteraient une leçon ? Ce sont eux qui achètent mes cds qui apprécient ma musique. C’est moi qui devrait avoir honte de vendre mon talent. Sans eux je ne suis rien et eux peuvent continuer à vivre sans moi. »

Il pouvait voire des effets de foule, comme aujourd’hui, il fallait avoir des gardes du corps avec soit ou savoir se montrer discret, ce qu’il n’avait pas su faire aujourd’hui. Il avait compris bien des choses dans ce métier. C’était un revers de médaille dans ce métier. Il eut envie de rire sur le moment, se faire agresser par un fan.

« Non pas encore, il y en a qui vous saute dessus, souvent juste pour une embrassade ou une poignée de main. Avoir à faire à des hystériques c’est un lot quotidien quand je fais des tournées ou des promotions. Sinon jamais d’agression. Et vous ? Vous vous êtes déjà fait agresser par un fan ? »

Il avait envie de rire un peu, voulant aussi poser des questions, cela faisait bizarre d’être le centre de cette conversation, c’était égocentrique et narcissique de sa part. On entendait que le bruit des conversations avaient pas mal augmenter dans l’étage en-dessous.