Sujet: [F. Sloane] La vérité éclate... Mer 20 Fév - 2:12
Nous sommes lundi après midi, je ne bosse pas les lundi, comme tous les samedi et dimanche. Je bosse les mardis et mercredis soir au Jimmy’s bar et je suis escort boy les jeudis et vendredis soirs. Le jour, je fais le ménage et je prépare les repas. Mais ces temps ci, je me sens une autre personne, quelqu’un de mal dans sa peau. Il y a 10 mois, j’ai tenté au suicide en avalant une boite pleine de pilules, j’ai survécu, je dois être fait fort alors. Et il y a un mois, je me suis ouvert les veines, c’est ma mère qui m’a trouvé juste à temps, alors qu’elle venait du Canada pour me faire une visite surprise. Sans elle, je serais mort. Et entre ses deux tentative et bien j’ai passé un mois dans un hôpital psychiatrique. Ça n’a pas servi à grand chose. Là en ce moment, nous sommes en fin d’après midi et Sloane ne rentre pas avant une bonne heure encore. Je suis là, à me regarder les cernes dans le miroir de la salle de bain. Torse nu, ma cicatrice bien visible dans le miroir. J’ai retiré mes bracelets de cuirs, Sloane n’a jamais vu le vestige et souvenir de ma dernière tentative de suicide, les deux cicatrices, encore fraîche, à mes poignets. J’étais fatigué, je dormais mal ces jours ci, à cause de ma dépression, je ne sais même pas pourquoi j’en ai fait une, c’est arrivé comme ça et j’ai essayé de me tuer la première fois et après on m’a diagnostiqué ma dépression. Je me suis retrouvé avec des médocs, que je ne prends pas tout le temps, parfois j’oublis quelques jours. Je crois que je ne les ai pas pris depuis une semaine. Ma mère croit que Sloane sait pour ma dépression, mais je lui ai menti en lui faisant croire que oui, alors elle croit que Sloane prend soin de moi, comme elle le ferait surement si c’était le cas. Mais je voulais pas l’embêter avec mes problèmes et ni qu’elle me voit vulnérable. Je le suis assez comme ça déjà. J’ouvre la pharmacie caché derrière le miroir et je regarde la panoplie de médocs qui s’y trouve. Je crois que Sloane les aurait tous mis sous clés si elle savait que c’était dangereux de me laisser avec des boites de médicaments. J’en prends une et je la brasse entre mes deux doigts. Je les enfourne dans la poche de mon jeans et j’attrape aussi mes antidépresseurs, que je mets dans l’autre poche. Et puis je prends une dernière bouteille de je ne sais pas quoi. J’ai commencé à boire aussi il y a un an, Sloane ne le sait pas ça non plus, mais je sais que l’alcool et les médocs font pas bon ménage. Je cache toujours une bouteil dans le réservoir de la cuvette de la toilette. Je prends l’alcool pour en prendre une grande gorgée, ça me fait du bien. Je passe ensuite un doigt sur ma cicatrice et je soupire, ensuite je regarde celles à mes poignets et je ferme les yeux. Bon dieu de m***e… J’étais loin de me douter que Sloane venait tout juste de rentrer plus tôt du boulot et qu’elle me voit dans cette état et qu’elle découvre mes cicatrices, donc la vérité sur cette dernière année passé et de mon état mental.
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Sujet: Re: [F. Sloane] La vérité éclate... Mer 20 Fév - 21:03
Nous sommes lundi après-midi, je suis comme toujours au travail, mais je suis dans mes pensées. Comme toujours quand je suis ailleurs, je pense à Nathanaël, cet homme avec qui je vis depuis nos vingt-trois. Il est mon meilleur ami, mon confident, l’homme avec qui j’ai fais mes premières fois qui ont fait de moi cette femme que je suis maintenant. Je lui ai envoyé des messages toute la journée pour savoir comment il va. La raison est simple je vois que depuis presque dix mois, il n’est plus le même. Je me fais du souci, mais comme je suis assez discrète par peur de le déranger ou le brusquer je ne veux pas lui demander la raison de son mal. Je vois qu’il veut me protéger, mais là je me sens mal de ne pas être là pour lui. Je suis tellement inquiète c’est que je suis amoureuse de lui depuis nos quinze ans depuis le jour où nos lèvres se sont touchées. J’ai ressenti une chose indescriptible, mais je lui ai aussi demandé qu’il soit la première expérience sexuelle. Depuis je n’ai pas recouché avec un homme, j’ai eu des petits amis, mais cela est resté platonique. Je les ai juste embrassés, mais je n’ai jamais ressenti cette sensation que j’ai eu avec Nathanaël. Je passe une main dans mes cheveux, je suis comme déconnectée de la réalité. Les employés sont performants, j’ai aussi acheté l’établissement pour plusieurs raisons en particulier parce que je travaillais ici. Je regarde autour de moi tout semble tellement calme, je souris de voir que ma « cabine à livres » rencontre du succès. Comme je n’ai plus la tête à travailler, je vais vers l’employé qui a le plus d’expérience dans le café, je lui dis de fermer le café. Je prends mes affaires et je décide de faire un tour en ville. Je décide de faire un cadeau à Nathanaël. Comme il adore les chiens, je vais dans une animalerie pour lui prendre un compagnon à quatre pattes. Nala est restée avec lui aujourd’hui, je sais qu’il l’adore comme sa propre chienne. Je passe une main dans mes cheveux avant de rentrer dans le magasin, je regarde autour de moi. je regarde les différents chiens et je vois un petit chien blanc et marron avec une tâche noire sur la tête. Je suis certaine qu’il va l’adorer, je demande au gérant le chien, je prends le nécessaire pour qu’il puisse avoir le confort nécessaire à l’appartement. Je sais aussi que Nala sera contente d’avoir un compagnon de jeu. Je suis tellement excitée de lui donner, je sais qu’il va lui donner un super nom, je suis quand même nerveuse. J’en profite pour prendre des nouveaux vêtements en particulier une robe cache-cœur rouge. J’ai envie de lui faire une surprise pour notre prochaine soirée entre colocataires, je sais que je n’ai pas besoin de me montrer sexy. Mais j’ai envie de me montrer plus séduisante pour l’homme que j’aime. Je me demande si ce soir, je ne vais pas lui dire tout ce que je ressens pour lui. Je me dépêche à rentrer à la maison, quand je regarde mon téléphone j’ai une bonne heure d’avance. Sur le chemin j’ai acheté un énorme carton où j’ai mis ce petit chiot trop mignon et tout ce que j’ai acheté pour lui. Quand je rentre dans l’appartement, il semble complètement vide. Nathanaël doit est sûrement en train de dormir, je décide de poser le carton dans ma chambre. Sur le chemin, je vois ma petite Nala qui est en train de me faire des fêtes, je la prends dans les bras et je la dépose par terre. Comme je suis en avance, je décide d’aller à la salle de bain, mais avant je prépare mes affaires pour la maison. Je me cherche un débardeur et un pantalon de yoga j’aime être à mon aise quand je suis à la maison. Je suis comme toujours dans mes pensées quand je rentre dans la salle de bain, quand je vois Nathanaël en train de boire de l’alcool. Je suis sous le choc de le voir boire, alors qu’à la maison l’alcool il y en a rarement. J’en fais tomber mes vêtements, comment il peut me cacher ce genre de choses. Je m’avance doucement de lui et je vois ses poignets, je prends aussi ce qu’il cache sous ses bracelets de cuir. Je sens les larmes coulées sans mots qui ne puissent encore sortir de ma bouche. Je le regarde dans les yeux, je suis en colère contre lui, contre les actes qu’il a pu se faire. Je ne peux pas lui crier dessus, car je l’aime plus que tout au monde. Je me blottis dans ses bras et je le serre de toutes mes forces contre lui. Je ne cesse de pleurer, j’essaie de lui parler à plusieurs reprises. Mais je ne peux pas, puis je prends une longue inspiration et je lui dis en le regardant sans les yeux : « Comment tu as pu. Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu m’as caché ça ? Pourquoi tu m’as menti ? Pourquoi tu as essayé de partir loin de moi ? ». Je ne suis pas du genre à lui montrer ce que je ressens, mais je suis triste, en colère. Je lui en veux car il a voulu m’abandonner et je ne sais même pas pourquoi il m’a fait ça. J’ai failli perdre l’homme de ma vie et je ne m’en suis même pas rendue compte. Je suis en colère contre lui, mais aussi contre moi. Je veux des explications, mais je sais qu’il ne m’a rien dit pour me protéger. J’ai l’impression d’avoir failli dans mon rôle de meilleure amie. J’ai envie de lui dire tout de suite ce que je ressens pour lui. Mais je suis trop choquée pour le moment, je regarde les cicatrices sur ses poignets, elles sont encore bien roses. J’attends une explication de sa part au plus vite.
J'avais beaucoup bu, mais pas assez pour être soul et ne pas me rappeler, mais j'étais lucide. J,étais comme un zombie quand elle me prit dans ses bras. Mon dernier calin d'elle de ce genre, remonte à l'adolescence, s'il faut que je fasse des tentatives de suicide pour en avoir un, je crois que je ferai le pas dans ce sens juste pour avoir un calin de sa part. Mais cette envie s'estompe quand elle me lance ces piques, oui je les prenais comme des pics. Elle agissait comme ci nous étions un couple, mais nous ne l'étions pas, nous l'avons jamais été. Parce que tu ne me vois pas vraiment... C'est tout ce que j'ai trouvé à lui dire. Elle ne me voyait pas comme un amoureux, dû moins elle ne me l'a jamais montré qu'elle m'aimait comme tel. Moi non plus je l'ai pas fait... je suis dans le tord aussi, mais je suis tellement amoureux que j'en ai fait une dépression et deux tentatives de suicides. Je me retire de ses bras et je m'assois sur le bol de toilette. Je regarde mes poignets et je frotte les cicatrices de mes pouces. Tu devrais pas être là avant une heure de temps encore... que fais-tu là? J'avais loupé mon coup. Le but en moi avait été d'avaler les flacons de pilules que j'avais enfouit dans ma poche il y a cinq minutes. Je m'y prendrai plus tard. Je voulais juste qu'elle me trouve inconscient sur le plancher de la salle de bain ou encore sur celui de ma chambre. Mais c'était loupé. J'entendais Nala hurlé dans le couloir et se mettre soudainement à jappé contre un bruit qui grattait dans une boite de carton. J'avais cette capacité à deviner les choses sans les voir. Fait taire ce... chien... j'ai mal à la tête. Je voulais juste qu'elle quitte cette salle de bain pour me foutre la paix et que je puisse passer à l'acte. J'enfouis mes mains dans mes poches, pour m'assurer que j'avais toujours mes flacon, torse nu, je ne portais qu'un pantalon de coton, sans sous-vêtements en dessous. Le temps qu'elle quitte cette salle de bain et qu'elle revienne après s'être occupé de Nala, j'aurais avalé les deux flacons.
Je regarde cet homme que j’aime plus que tout depuis des années, mais je n’ai pas osé lui avouer. Je ne lui ai pas encore dit parce que j’ai cette peur qu’il me rejette. Il a de quoi me rejeter parce qu’il m’a vu avec d’autres hommes que je n’ai jamais aimé comme je l’aime lui. Il est le seul homme avec qui j’ai fais l’amour. Au moment où cela aurait pu aller plus moins, j’ai refusé en disant que je ne voulais pas. Et les hommes que j’ai eu ont vite compris que mon amitié pour Nathanaël passait avant eux. J’ai refoulé mes sentiments depuis tellement longtemps, qu’aujourd’hui je sais que tout ça va être dévoiler au grand jour. Je regarde, il est ivre, je sens mon cœur battre tellement fort. Je suis malheureuse de le voir dans cet état. Je sais que tout ça c’est ma faute, je le serre contre moi. Je pleure de colère, mais aussi de rage. Je le vois qu’il se retire de mes bras, il touche ses cicatrices. Je m’approche de lui et je lui dis : « Je te vois, mais je pense que tu ne vois pas comme je peux te regarder … Je tiens tellement à toi … ». Je ne sais pas comment lui dire que je suis amoureuse depuis tellement de temps, je me sens nerveuse. Je caresse sa joue : « Je … Je suis là parce que … j’avais envie de passé plus de temps avec toi … ». Je le force à me regarder dans les yeux, je le serre contre moi et je pleure. Oui je sens que quelque chose ne va pas et je ne compte pas le laisser tout seul. J’entends Nala qui est en train d’aboyer, j’ouvre la porte sans le laisser du regard : « Nala calmes-toi s’il te plaît … ». Elle commence à se calmer, mais le chiot lui semble s’impatienter. Je reviens vers Nathanaël, je le serre fort contre moi en pleurant : « Tu as fais ces conneries pour moi Nathanaël, ne me dis pas que tu as fais ça cause de moi. Je ne veux pas, je ne suis pas d’accord tu comprends. Pourquoi t’as pu faire ça ? Pourquoi tu voulais m’abandonner comme ça. Mais dis quelque chose s’il plaît, je veux des réponses à mes interrogations. Tu sais que tu peux tout me dire Nathanaël. Je suis et je serais toujours là pour toi … ». Je ne cesse de pleurer, je suis sous le choc de voir qu’il a pu faire ça à cause de moi.
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Sujet: Re: [F. Sloane] La vérité éclate... Jeu 28 Fév - 2:08
Je n'ose pas la regarder... Je me sens si mal. Je suis en pleine crise en ce moment, je n'ai pas pris mes médocs depuis quelques jours. Voilà ce qui arrive quand je ne les prends pas. Je fais une crise. Mon médecin me l'avait pourtant dit. "Si vous oublier de prendre vos doses quelques jours, attendez-vous à ne pas être normal. Le mal reviendra et vous pourrez encore faire une connerie." C'est ce qui arrive en ce moment. Je n'aimais pas l'entendre pleurer, ça me rendait dingue, surtout parce que j'étais pas bien. Ne pleure pas...c'est pas ta faute. Je suis désolé de gâché ta soirée, mais je suis pas d'humeur... je vais sans doute aller au lit sans manger... je vais pas bien. Je quitte ses bras, je me sentais étouffer. Je n'étais pas bien, j'avais besoin d'air, alors ce calin ne m'aidait pas... Ce n'est pas à cause de toi... je ne sais pas comment ça commencé... mais ça dur depuis un an déjà. J'ai fait une dépression et deux tentatives de suicides... J'ai passé un mois à l'hôpital et non... chez ma mère comme je te l'ai fait croire... Je prend des antidépresseurs... que je n'ai pas pris depuis 5 jours. J'ai commencé à boire, alors que je ne buvais pas. Je la regarde enfin. Je suis pas bien dans ma peau... c'est simple, je t'ai vu avec d'autres mecs, alors que moi, je n'ai pas réussis à être avec d'autres filles, parce qu'il n'y a toujours eu que... toi dans ma tête... pourquoi je te dis ça? C'est con... laisse-moi s'il te plait... Nala arrête pas de hurler, ça me donne mal à la tête... Je la repousse doucement, pour qu'elle puisse aller retrouver son chien.
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Sujet: Re: [F. Sloane] La vérité éclate... Ven 1 Mar - 20:13
Je le force à me regarder, mais il fuit mon regard. Je suis en train de pleurer parce que je l’aime. Savoir qu’il a essayé de mourir. Cela me fait encore plus pleurer, parce que je sais que c’est ma faute. Je me sens tellement coupable. Je caresse ses joues, je sais que je dois lui dire ce que je ressens pour lui, parce que bientôt il va être trop tard. Il me demande de ne pas pleurer, mais je suis obligée de pleurer. Je le regarde et je lui dis : « Si restes avec moi, il le faut. Je sais que t’es pas d’humeur, mais on doit parler ce soir c’est très important Nathanaël. Tu m’entends c’est très important, je ne veux pas te laisser ce soir et plus jamais d’ailleurs tu m’entends ? ». Il se décolle de ses bras, je me mets à ses genoux assis en tailleur. Je ne cesse de le regarder et à l’écouter, je me souviens quand il est parti chez sa mère, mais tout ça a été un mensonge, il est allé en un mois à l'hôpital. Il m’apprend qu’il prend des antidépresseurs, j’ai des doutes depuis quelques temps. Je n’ai jamais osé lui en parler, parce que je ne suis du genre à poser des questions. Je le regarde et lui dit : « Pourquoi tu as arrêté de les prendre et pourquoi tu as commencé à boire Nathanaël, j’ai besoin de savoir s’il te plaît. ». Nos regards se croisent enfin et il me parle enfin à cœur ouvert : « Les deux mecs avec qui tu m’as vu n’ont jamais compter pour moi. Moi aussi j’ai toujours eu toi dans ma tête, tu es le seul mec avec qui j’ai couché tu comprends. Ils m’ont demandé de faire un choix entre eux et toi. J’ai toujours choisi toi Nathanaël, tu es le seul qui compte dans ma vie. C’est normal que Nala hurle, elle a senti son nouveau compagnon de jeu … ». Je n’ai pas le temps d’aller dans le salon que je vois Nala arriver avec le petit chiot qui est tout apeuré. Je prends dans les bras et je le mets sur les genoux de Nathanaël : « Tiens voilà qui grattait dans le carton. ». Je suis tellement triste que mes larmes coulent le long de mes joues sans se calmer.
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Sujet: Re: [F. Sloane] La vérité éclate... Mar 5 Mar - 14:16
J'étais si perdu maintenant. Pourquoi je ne lui ai pas demandé d'être ma copine quand nous avions 15 ans? Juste parce que j'étais trop timide, mais en même temps, je croyais qu'elle avait compris avec ce baiser, de ce que je voulais d'elle. Le petit chiot posé sur mes genoux, je me mets à pleurer. Il est pour moi? Je la regarde, tout en empêchant le chiot de s'en aller de sur moi. Je bois parce que j'ai mal en dedans de moi, ça me soulage, ça m'empêche d'y penser. Je n'ai pas pris mes médicaments, tout simplement parce que j'oublis souvent de les prendre, c'est comme ça. Cette dernière année, tout a changé pour moi. Je n'ai pas d'explication. Cette dépression est arrivé comme ça dans ma vie, sans savoir pourquoi, j'étais sans doute malade depuis un moment et ça dégénéré, c'est tout. Je laisse aller le petit chien, parce qu'il hurle dans mes bras pour les quitter. Il rejoint Nala. Je regarde les animaux. Maintenant que tu as tes réponses, laisse moi seul... Je me relève pour me poser face au miroir et regarder ma tronche de déprimer. J'étais pas beau à voir.
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Sujet: Re: [F. Sloane] La vérité éclate... Mar 5 Mar - 19:49
Je suis tellement perdue, je ne sais même pas pourquoi j’ai eu d’autres hommes. Même si on s’est juste embrassé. Je n’ai pas pu oublier celui que j’ai partagé avec Nathanaël, il est le seul homme que j’aime. Je passe une main dans mes cheveux et je le regarde avec attention quand il me parle du chiot : « Oui il est à toi, c’est comme celui que tu m’as montré la dernière fois. Tu te souviens ? ». Je continue de le regarde, puis je l’écoute. Il commence enfin à me dire pourquoi il boit : « Mais je suis là pourquoi tu le sais au moins. Je ne veux pas que tu puisses te détruire tu m’entends c’est impensable à mes yeux. Je ne cesse de penser à toi, on a passé tellement de choses ensemble Nath’. Mais qu’est s’est passé pendant cette dernière année ? Je t’aime tu comprends ça Nath’, depuis nos quinze ans je suis amoureuse de toi. ». Je le regarde dans les yeux, mes larmes coulent le long de mes joues, je me mets à sa hauteur et je l’embrasse avec tendresse et amour. Ce baiser doit avoir un goût salin, mais il est rempli d’amour et de tendresse.