Les apparences sont parfois trompeuses. [ Danny Bolen ]

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Les apparences sont parfois trompeuses. [ Danny Bolen ] Iconkristenstewartpo31

Emmitouflée dans l'épaisse couette, le soleil s'infiltrait dans ma chambre, les rideaux l'atténuait mais cette lumière me fis tout de même ouvrir les yeux. Je m'étira, regarda mon portable puis descendit, habillée d'un long t-shirt et d'un pantalon de jogging. Je salua Tom, Lynette et les enfants, puis je me prépara un bol de céréales avec du lait puis remonta dans ma chambre.

Je sortis mon ordinateur portable de veille puis regarda mes messages, puis ferma le clapet de l'appareil. Je ne finis pas mon bol, le laissant sur mon bureau puis je me dirigea vers la salle de bain. Je resta près d'une demi heure dans la douche, l'eau était brulante, décontractant mes muscles un à un, j'en sortis toute détendue, je pris mes deux serviettes, en mettant une sur mes cheveux et une autre autour de ma poitrine.

Je retourna dans ma chambre, je m'habilla, un jean, un T-shirt à manches longue et une veste noire. Je me maquilla et me coiffa, je laissa mes cheveux tomber dans mon dos, passant une main sur le devant, pour que ma mèche ne se retrouve pas devant mes yeux.

Je pris un sac et descendis pour sortir, je ne sortirais pas de Ferview, j'avais juste besoin de prendre l'air. Je marchais lentement dans les rue, jusqu'à arriver dans une toute petite rue, les voitures ne pouvaient pas passer ici, et aucune porte de maison ne s'ouvrait de ce côté des maisons. J'avais un besoin immense d'être au calme, je m'assis par terre et sortis mon paquet, je pris l'une de cigarettes et l'alluma, je ferma les yeux, renversant la tête en arrière, je recracha la fumée, très lentement, elle formait un nuage blanc bleuté qui s'éleva lentement dans l'air. Tirant de nouveau sur la clope, je regardais droit devant moi, plongée dans mes pensées.

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Je ne pense pas avoir eu réellement le choix. Peut-être que si je l’avais eu, je serai resté à New-York toute ma vie, j’aurai eu une vie normale. Mais non, ce choix, je ne l’avais pas eu. Ma mère, mon père, mes parents m’ont obligés à quitter la ville et à vivre en tant que clandestins toute ma vie. On ne m’a jamais vraiment dit la vérité sur le pourquoi du comment d’ailleurs. Peut-être que c’est mieux ainsi. Quelques fois, la vérité n’est pas toujours très bonne à savoir…

Dans ma chambre, regardant par la fenêtre depuis déjà quelques minutes ne sachant que faire, j’attends calmement que le temps passe. Je n’ai rien à faire, je n’essaie même pas de trouver quelque chose. Neuf heures et demie… Il serait peut-être temps que je me prépare et que je sorte un peu.
Je prends une douche et m’habille d’un jean et d’un t-shirt simple et descend dans la cuisine. Ma mère prépare le repas de ce soir : nous avons des invités. Monsieur et Madame Solis, et Ana bien sur… Je souris légèrement à cette idée.
Maman se retourne et sourit. Elle désigne d’un mouvement de tête la table de la cuisine, dessus trône quelques pancakes et des fruits. Je m’assois sur une chaise et mange.

Le soleil brille, il me fait mal aux yeux. J’enfile des lunettes de soleil et marche nonchalamment dans la rue, n’ayant aucune envie de m’embêter à me faire passe pour un brave petit garçon faisait attention à ce que les gens pensent de lui : je m’en fiche un peu je dois avouer. L’apparence… Il ne faut jamais se fier à ça car, elles sont parfois trompeuses. Une petite ruelle attire mon attention, vide, tranquille, personne ne viendra me déranger. Je me dirige alors vers celle-ci, et avant d’y déboucher je m’aperçois qu’elle est déjà « prise » par quelqu’un d’autre. Une jeune fille… Ah oui, je crois que c’est Juliet Scavo. Je l’ai déjà aperçu quelque part, mais nous ne nous sommes jamais vraiment parlés. Elle est en train de fumer, la tête rejetée en arrière. Je frissonne de dégoût rien qu’à la vue de la clope, ou comme j’aime l’appeler : le révolver des temps modernes. Je m’aventure donc à aller à sa rencontre. De tout de manière, je voulais rester ici, quoi qu’il en soit, alors autant faire connaissance.
Je m’assois à quelques mètres en face d’elle. Je ne sais pas vraiment quoi dire… Au moment où j’allais dire quelque chose, c’est elle qui prend la parole :

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Les pieds contre le mur, je sais que je suis en train d'abimer mes chaussure mais tant pis pour elles...
La cigarette, la pire cause de cancer qu'il existe, je le sais mais je ne peux pas m'arrêter, je sais que devrais mais c'est plus fort que moi... Cette chose me détruit à petit feu, pourtant je ne sens pas cette chose me pourrir de l'intérieur.
Bref, j'étais en train de fumer lorsque j'entendis des pas, je tourna la tête, ce n'était autre que Danny Bolen, un jeune homme de mon quartier, il avait l'air sympa mais je ne le avais jamais vraiment parlé... Habillé d'un jean et d'un T-shirt, il avait l'air bien, pourtant j'avais froid...
Le jeune homme s'assit un peu plus loin en face de moi, je fixais un point au niveau du mur en face et attendit, voyant qu'il ne prenait pas la parole, je commença à parler.

- Tu es bien Danny Bolen ? Je suis désolée mais je ne me souviens pas encore de tous les noms des personnes de ce quartier...

Je le regardais dans les yeux, souvent les gens me disaient que j'avais un regard perçant, qu'il déstabilisait, je n'en avais aucune idée, je ne pouvais pas me regarder dans les yeux...
Je savais pertinemment que c'était Danny Bolen mais je préférais jouer la carte de l'incertitude pour commencer une conversation...
Finalement je termina la fin de ma clope et écrasa le mégot, je ne le laissa pas par terre, je n'aimais pas ça, je le mis dans un sachet où les odeurs ne pouvaient se dégager puis le rangea dans ma poche. Je regarda de nouveau Danny qui prenait sa respiration pour me répondre. Je m'imaginais une réponse comme : " Oui c'est bien moi Danny Bolen " Ou quelque chose comme ca...

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