Emménagement difficile [Pv Joshua]

Lucas gara sa voiture de sport devant le garda de la maison qu’il venait de louer dans Wisteria Lane. A sa grande surprise, le camion de déménagement était déjà là. C’était son agent qui lui avait conseillé cette compagnie qu’il prétendait sérieuse et à son grand étonnement. Ce n’était pas le cas, la plupart de ses cartons étaient étalés sur la pelouse comme un vide grenier. L’un de ses écrins en cuir noir luisait au soleil posait sans ménagement sur une pile de carton en équilibre, furieux il sortit de son véhicule, il n’aimait pas les incompétents. Lorsqu’il se retrouva face aux quatre gros costauds il se disait que ce n’était pas le moment de les contrarier car ils avaient son magnifique piano à Queue noir Haessler, une excellente marque Allemande sans parler son piano droit qui montait dans sa chambre qui était un Yamaha noire cette fois une marque japonaise. Il devait déjà les réaccorder alors si en plus il y avait des bosses. Il indiqua donc le salon pour le piano à Queue, il servirait de salon à musique. Il installera le salon dans la pièce à cotés qui était sencé être une chambre, en retirant les deux portes, cela donnait une ouverture pour allier les deux. Il avait choisit ce quartier car il était tranquille et sa tante Candice lui avait dit beaucoup de bien. Il serait donc bien pour composer. Une fois qu’ils eurent déposés les deux pianos par chance sans aucune dégradation. Il demanda s’il comptait rentrer les cartons à l’intérieur ? Ce fut clair ce n’était pas de leurs ressorts, et quand il voulu insister, il se retrouva le dos dans ses cartons. Et le camion avait disparu.

Il remonta les manches et commença à rentrer lui-même ses cartons, en premier tous ses instruments de musique. Et ensuite il prenait les autres cartons, les meubles par chance eux, avaient été déjà été livrés. Il n’avait pas grand-chose. Il avait prévu de garder sa location un an tout au plus. Peut-être deux, il n’avait pas envie de s’éterniser. Cependant il y aura certainement des imprévus. Après avoir rentré quelques cartons assez lourds, il retira sa veste qu’il posa sur le rebord du proche, se mettant en marcel blanc. Passant une main dans ses cheveux essuyant son front en sueur, il coina une cigarette entre ses dents, petite pause avant de reprendre ce petit entrainement sportif.

Il vit un homme arriver dans la rue. Un étui à guitare sur le dos, une chemise mal boutonnée. Pour Lucas il n’y avait pas d’odeur, certainement annihilé par sa propre cigarette. Il n’était pas le genre d’homme à pouvoir juger. Il se sentait incapable car quelque chose en lui l’en empêchait. Il avait encore quelques cartons à entrer dans la maison. Il n’avait pas penser un seul instant se faire reconnaitre dans cette petite rue. Il était plutôt content de pouvoir avoir de l’aide. Il n’allait pas refuser. Il n’avait pas envie de passer sa journée à tout rentrer, il devait encore déballer tous ces cartons.

« Je crois que ce ne sera pas de refus. Si vous vous sentez d’attaque ? Tous ces cartons vont dans le salon ».

Il fit signe à la collection de livres de sa mère, il y avait aussi deux toiles emballées de son père qu’il emmenait avec lui, à chaque fois qu’il changeait d’endroit, de maison. Il avait besoin de se faire accompagner par son art. Il avait choisit une autre branche de l’art qui fonctionnait pour lui. Il fit un petit signe de tête pour confirmer ce qu’il venait de dire, tout en échappant une bouffée de la cigarette qu’il avait toujours dans sa bouche.

« Ouais c’est moi, merci pour le compliment. A ce que je fois vous êtes musicien aussi ? »

Il fit un signe de tête envers la guitare. Instrument sur lequel il ne savait pas jouer, Piano, Violon, Violoncelle et aussi un peu de trompette pour rigoler. La guitare était un autre genre, il ne s’y frottait pas. Il n’avait jamais eut de la passion pour cet instrument. Il entra dans la maison avec deux cartons dans les mains pour les emmener dans sa chambre. C’était ses affaires, ses vêtements et effets personnels. Ensuite il ressortit pour terminer d’emmener les derniers cartons dans le salon. Lucas ne se sentait pas valoriser parce qu’il était reconnu dans la rue, une star people pouvait être reconnue aussi. C’était surtout parce que cet homme appréciait son travail.

« Vous êtes ? »

Etrange, cet homme qui devait avoir une dizaine d’années de plus que lui connaissait son nom alors que lui, il ne connaissait pas le siens, il était d’équilibrer à nouveau la situation.

Certains auraient le temps mais ne le mettrait pas au profit pour l’aider. Même quand on s’appelait Lucas Starks, la preuve en était avec les quatre malabars qui lui avaient retirés tous ses cartons de leur camion. Et encore il se promenait léger. Il lui avait demandé s’il était musicien aussi et la remarque fut seulement qu’il était musicien amateur. Il n’avait pas beaucoup envie d’entendre qu’il était meilleur que les autres.

« Qu’en savez vous ? J’aimerais pouvoir vous écoutez un jour ! Vous savez, vous pouvez me mettre certains instruments entre les doigts et je ne saurais pas en jouer. »

Ils avaient apportés les derniers cartons à l’intérieur de la maison. Lucas allait refaire la décoration intérieure, tout en voulant se diriger vers le cendrier il buta contre un carton et faillit perdre l’équilibre, il se rattrapa de justesse. C’était son lot quotidien de maladresse. Il écrasa son mégot dans le cendrier et se tourna vers l’homme qui venait de se présenter à lui. Il se nommait donc Joshua. Un prénom assez classe.

« Enchanté Josh ! Et si on se tutoyait, j’ai l’impression de me sentir vieillot avec ce vouvoiement. »

Normalement, Joshua étant le plus vieux, il aurait du le proposer, ce n’était pas à Lucas de le faire, il ne voulait pas faire dans les règles de convenance. La question était survenue si soudainement. Il ne s’y attendait pas vraiment. Il était certain que beaucoup se demanderait pourquoi avoir choisit cette petite ville comme refuge. Il pourrait sortir une multitude de raison. Or une seule lui venait à l’esprit.

« J’ai besoin de calme pour travailler sur mon prochain album, cette ville offre tout le confort dont j’ai besoin. Tu veux boire quelque chose ? »

Il avait bien quelque chose aux frais. Il avait chaud à force de lever tous ses cartons. Il fallait les déballer. Par chance tous les meubles étaient déjà montés prêt à l’emploie. Il n’était pas du genre à poser beaucoup de question sur les autres. Il attendait tout en croisant les bras. Attendant une réponse.

« Le temps a perdre j’en aie un peu, je me suis prit en quelque sorte des congés »

Il venait de terminer une tournée. Il devra repartir pour quelques jours sur LA dans six mois pour lancer le DVD de la tournée et aussi faire de la promotion, n’aimant pas beaucoup de faire du marketing, il se contentait souvent de quelques interviews. Exercice délicat qui le rendait malade. Il n’aimait pas beaucoup ce cotés merchandising, il fallait absolument qui vende sa soupe. Il faisait son métier par passion, pas en vu d’une récolte pécuniaire. Ce que son agent avait du mal à concevoir, sûrement à cause de sa commission. Quand il parla d’exclusivité, il fit un petit signe négatif de la tête.

« Je ne dévoile jamais rien avant. Et on m’a assuré que cette maison était isolé. Alors tu peux toujours essayer de coller l’oreille à la vitre, je ne sais pas si tu entendras quelque chose. »

Il espérait qu’ils avaient raison, quand il travaillait sur sa musique, il pouvait parfois se mettre en colère quand il n’arrivait pas ce qu’il voulait faire. Il lui avait demandé une bonne bière par chance il avait, il en prit deux. Il en offrit une à son partenaire d’aide. Leurs doigts se frôlèrent, il ne fit aucune remarque. Et il se laissa tomber dans le canapé, tout en décapsulant la sienne avec les dents. C’était déconseillé, et son agent l’avait reprit plus d’une fois, en disant que cela ne se faisait pas en public. L’aveu tomba si soudainement qu’il ne su quoi dire. Il avait vécu ici.

« Ah, quand t’étais môme ? Ou avant il y a quelques années ? »

Il ne connaissait pas vraiment la vie de Joshua. Il bu une gorgée de sa bière, tout en s’allumant une nouvelle cigarette. Il rangerait un peu plus tard, il avait envie de garder cette compagnie un peu avec lui.

« Cela te gêne d’être ici ? »

Lucas préférait partir d’un endroit qui ne lui plaisait pas. Il lui était arrivé de changer d’hôtel, prenant quelque chose de moins confortable mais où il se sentait à l’aise. Beaucoup y voyait des crises de star, quand on choisit un hôtel au moindre coût cela ne tenait pas la route et il ne détruisait aucune de ses chambres d’hôtel. Il lui fit signe de tête qu’il pouvait s’assoir à cotés de lui, s’il en avait envie. Il aimait bien le caractère simple qu’avait pour le moment cet homme.

Il était photographe. Souvent Lucas pensait que les paparazzis étaient des anciens commandos sur entrainés qui étaient capable de se cacher partout. Il n’avait pas dit ou il allait, ni ce qu’il allait faire. Il savait qu’il serait balancé, il allait garder cette tranquillité de quelques jours pour lui et même si on l’avait aperçu à Fairview, il faudrait ensuite retrouver son quartier et il savait que la police ne supporterait pas qu’un petit quartier tranquille soit troubler par des vautours en photographe. Il lui avait annoncé qu’il avait vécu ici pendant six ans et cela allait faire un an. Il ne savait pas trop quoi dire, il n’était pas du genre à poser des questions curieuses, pourquoi ? Comment ? Il s’en moquait un peu à vrai dire.

« Tu m’en voudra pas, je vais refaire les peintures et la déco. J’ai besoin que cet endroit m’appartienne pendant le temps que je serais là. »

Il aimait bien cet endroit. Son promoteur immobilier l’avait amené vers cette maison et avait eut d’autres maisons dans d’autre quartier de la ville. Il avait eut le flash pour celle-ci. Quand elle serait rangé et propre, il se sentira vraiment comme chez lui. Il lui avait demandé si ça le gênait de venir ici et la réponse fut mitigée, il hésitait un peu. Il y avait quelque chose dans les raisons de ce départ. Il ne voulait pas savoir quoi, tant que Joshua ne voudra pas lui en parler.

« Bien…je compte m’y plaire, peut-être un peu grand pour moi tout seul. »

Il bu une nouvelle gorgée de sa bière, ils avaient tous les deux une bière à leur main. La question suivante, fut pas si innocente. En tout cas il ne le voyait pas ainsi. C’était comme savoir s’il était célibataire. Ce qui était assez chiant, dès qu’un journaliste le voyait avec une femme tout de suite c’était sa petite amie. Il fut un peu mal à l’aise de la question. Est-ce que pour une fois il saura dire la vérité là-dessus ? Il se sentait incapable de parler d’une vie de couple, il était célibataire, vraiment célibataire. Il fut troublé par le regard de cet homme et il faillit même bégayer. Beaucoup disait que ça le rendait mignon, lui il se sentait idiot.

« Non ! Je n’ai personne pour me rejoindre ! Je vis seul. Je penserais que t’aurais lu les journaux à scandale et tu l’aurais su ? »

Bien qu’il arrivait à éviter certain, d’autre lui tombait dessus quand même. Il ne comprenait pas le principe de descendre une star à cause d’une photo, d’un geste mal interprété. Et que les gens achètent ce genre de magasine. Une larme à cause du vent, se transforme tout de suite en photo expliquant qu'ils avait perdu un proche ou une rupture dans l'air.

Il eut le droit de l’avis du jeune homme sur la question de la célébrité. Il fut assez amusé. Il espérait qu’il ne prenait pas ce discours juste pour lui faire dire qu’il ne s’intéressait à lui pour ça. En fait il était assez amusé. Comment pourrait-il faire l’aveu qu’il les lis juste pour rire de ce qui était marqué dans son cas ? Il admirait son talent. Souvent il se disait que ce talent était inné. Il n’a fait que le travailler. Il aurait pu rougir. Il voyait bien qu’il avait un fan de sa musique avec lui, il pourra lui offrir un jour un petit concert privé. Il fit tomber sa cendre dans le réceptacle à cendre posé sur la table en face de lui. En partie recouverte de cartons.

« J’ai déjà rencontré Rihanna. Elle est sympathique, c’était lors d’une cérémonie de prix, on a bu un verre ensemble. Je ne dis pas avoir rencontré toutes les stars internationales, je suis encore qu’au début de ma carrière. Et je suis assez content que ma musique te plaise. »

Il était vraiment sérieux dans ce qu’il prétendait, c’était très agréable d’avoir quelqu’un qui aime votre musique et non votre corps. Il n’était pas ultra musclé comme toutes les stars américaines, il était bien fait. Il renversa sans faire exprès de la bière sur son marcel blanc. Il ne se sentait pas gêné et retira son haut. Qu’il mit sur le coin d’un des cartons. C’est à ce moment qu’il sortit un petit discours un peu sur la confiance comme quoi il pouvait compter sur lui. En effet il se connaissait encore qu’à peine, il ne savait pas trop quoi penser de tout ça.

« D’accord. Je prends note. Mais pourquoi ? Justement on se connais à peine. »

Il prit une chemisette qui trainait, celle qu’il portait en arrivant dans la maison il y a quelques heures, il l’enfila sans mettre les boutons et se remit assis. Comment pouvait-il prétendre à pouvoir offrir cette confiance prématurée ? Il ne savait pas quoi y penser. Il croisa les jambes pour se mettre à l’aise dans ce canapé confortable.

Il écouta les arguments de Joshua et pour la première fois les grands yeux verts de Lucas se tournèrent vers les yeux bleus de l’homme qui étaient assis sur le canapé. Et le plus étonnant c’était qu’il plongea son regard dans l’océan qu’il avait en face de lui. Le seul moment où Lucas ouvrait réellement son âme c’était dans la musique, dans ce qu’il composait et ce qu’il chantait. Il allait donc faire preuve de sincérité. Il n’avait pas envie de refuser l’offre de l’homme qui était assis actuellement dans son canapé, au contraire il allait l’accepter. Il avait besoin de quelqu’un et il y avait comme quelque chose entre eux d’indéfinissable pour le moment.

« Je n’ai pas d’entourage. Après un concert je rentre dans mon hôtel, je suis seul dans ma chambre avec pour compagnie mon piano ou mon violon. Je pense qu’il serait peut-être temps d’avoir de véritables relations humaines ! Le destin a voulu que tu m’aides à porter des cartons alors que tu n’étais pas obligé. »

Le plus amusant dans l’histoire était qu’il aurait du emménager une semaine plus tard. Les choses étaient bien faites. Il fit alors un sourire et détourna son regard. Il ne c’était pas montré sur la défensive. Et pour sceller cet accord qu’il y avait entre eux, il se leva, tout en effleurant la main de Josh au passage. Il ouvrit dans un grincement son piano. S’assit sur le tabouret en face. Il glissa sa main sur les touches et s’arrêta.

« Le moment où je me sens le plus vulnérable c’est face à ceci ! En fait je suis toujours terrifié de jouer, terrifié d’être sur scène, car j’ai peur qu’on voit ce qu’il y a au plus profond de moi. »

Il commença les premiers accords, il avait envie de chanter quelque chose de particulier, le nom de cette chanson était « Un requiem sang lendemain ». Un jeu de mot, on aurait pu croire la chanson glauque, en fait elle racontait l’histoire d’une rencontre fortuite entre deux personnes, l’étincelle, le monde, tout disparait et à la fin de la chanson elles restent toutes les deux ancrées dans une constellation. Il aimait beaucoup l’interpréter. Il avait chanté pour Josh, il n’était pas obligé, il avait eut envie. Il termina ses dernières notes mêlées à sa voix. Il n’y avait rien de trafiquer dans sa musique, juste lui et son piano. Il ferma les yeux quelques minutes et les rouvris. Il ne voulait pas d’applaudissement, juste voire ce qu’avait ressentit cet homme face à sa musique.

Etrangement, Lucas croyait en effet au destin, il y avait encore certaines choses qu’il ne comprenait pas dans ce monde. Comme la mort de ses parents. Il ne savait pas quoi dire sur le moment, il se dévoilait certainement trop tôt, ou trop rapidement face à cet homme. Il ne su pourquoi, il avait besoin d’un visage neuf dans son entourage. Ce n’était pas difficile. Au final, il avait beau être une star, les vrais personnes qui vous soutiennent sont peu nombreuses.

« Je crois en énormément de choses ! Je suis superstitieux. »

Il ne mentait absolument pas en disant cela. Il aimait bien les chats noirs. Par contre il ne pouvait pas passer sur une échelle, ne portait jamais de vert, et croyait diverses choses. Comme le sel au-dessus de l’épaule. Il ne su quoi penser de ce clin d’œil qui lui était adressé, sans doute un signe amical de sa part. Il se mit au piano, et il avait commençait à jouer l’un de ses morceaux proférés. Il avait terminé de chanter et à son étonnement Josh vint le rejoindre sur le tabouret du piano. Il lui laissa donc un peu de place, il ne savait pas s’il savait en jouer. Il allait lui donner quelques précisions supplémentaires sur ce morceau.

« J’ai écrit et composé ce morceau le lendemain de la mort de mes parents. J’ai prit mon carnet à musique et j’ai été m’installé dans une roseraie dans un jardin au milieu de LA et j’ai écrit, sans instrument, sans rien sous la main. En fait peut de personnes sont au courant que je l’ai écrite bien avant mon premier album. »

Et elle ne figurait que dans son second album, bien entendu entre temps il y avait eut des retouches de composition. La main de Josh se posa sur la sienne et il ne chercha même pas à la repousser, la combinaison de chaleur entre les deux ne le dérangeait pas. Il avait besoin de ce contact en ce moment même, il leva de nouveau ses yeux verts émeraude, il ne savait pas trop quoi dire de plus. Il était dans un monde étrange en ce moment même. Il se sentait étrange, c’était la sensation de son ventre qui se tordait agréablement. Et sa poitrine se soulevait un peu plus vite. Il allait peut-être se passer quelque chose mais quoi ?

Pour Lucas s’il y avait superstition c’était qu’il y avait des origines bien précises. En France on retournait le boulanger retournait le pain le jour d’une exécution, ce qui veut dire jour de malheur. L’histoire des parapluies vient des vendeurs eux-mêmes, qui pour éviter de voir les défauts de fabrication lors de l’ouverture d’un parapluie, superstition de ne jamais ouvrir un parapluie à l’intérieur d’une maison. Cela avait beaucoup de signification pour le jeune homme et respectait énormément ce genre de lois imaginaires. Josh était venu le rejoindre au piano et il lui avait même prit la main, geste certes déplacé qu’il laissa faire. Il lui avait expliqué la signification de cette chanson.

« Je crois que je m’en suis remit maintenant, en effet c’est dur ! Faut juste savoir continuer à vivre. »

Il avait vu les choses ainsi. Il ne disait rien, tandis que leur regard se croisait à nouveau. Plus profond cette fois. Ils étaient liés. Mais Josh fit encore quelque chose qui dérouta totalement le garçon. Il vint déposer ses lèvres sur les siennes. Il lui volait un baiser. En premier instant, les yeux de Lucas s’agrandir. Pour ensuite se fermer, sa main se mit dans la nuque de Josh et il prolongea un peu plus longtemps le baiser. C’était chaud et agréable à la fois. Il en avait besoin. Quand leurs lèvres se séparèrent son corps se mit à trembler. Il posa son front contre celui de Joshua. Ses pensées étaient confuses en cet instant. Fermant à nouveau les yeux, il passa ses doigts sur la joue rapeuse de l’homme qui devait être de dix ans son ainé.

« Je ne comprends rien à ce qui se passe. J’aimerais dire pourquoi ? Mais y a-t-il vraiment une réponse ? »

Cela allait un peu vite pour lui, il c’était rencontré à peine il y a une heure ou deux tout au plus. Et pourtant c’était comme s’il s’était toujours connu. Il était troublé à un point de non retour par cet homme qui était venu juste l’aider à porter des cartons. Et il se trouvait maintenant dans son salon à l’embrasser. Ce ne fut qu’un baiser éphémère. Il se sentait comme un adolescent qui se retrouvait à découvrir à nouveau son corps. Il restait en contact physique avec la personne de peur de tomber dans les pommes.

Lucas était loin de raison, tout son corps appelait Josh et tout son esprit tenter de lui remettre les pieds sur terre, c’était trop tard, il c’était envolé beaucoup trop haut. Il avait voulu prononcer quelque chose pensant que ça allait l’aider à comprendre. En fait Josh ne lui demandait de ne pas parler. C’était de sa faute ici, qu’est ce qui lui prenait de l’embrasser alors qu’ils étaient assis l’un à cotés de l’autre sur ce tabouret de piano. Il aurait presque poussé Josh de celui-ci. Pour qu’enfin tout ce supplice ne s’arrête, que toutes ces pensées contradictoires arrêtent de fuser dans son esprit. C’était grotesque. Comment pouvait-il espérer construire une relation avec un homme ? Pendant des années il c’était refusé de succomber à cette attirance et il fallait qu’en quelques secondes toutes les barrières qu’il c’était formées pendant des années, ne soient abattues par le regard bleuté d’un homme. La vie était tellement injuste. Il ne savait même pas où cela allait le mener. Ils étaient comme deux collégiens pour le moment qui semblait découvrir le baiser.

Une main se posa sur son torse alors que lui-même n’osait pas toucher son partenaire de baiser. Il avait peur que tout cela ne s’envole. Que c’était une réalité, un simple rêve et que dans une minute ou l’autre le réveil le sortirait de ce monde calfeutré. Le contact fut encore plus chaud, son cœur agitait dans sa poitrine voulait s’arracher pour sortir de sa cavité. Il tremblait encore un peu. Et comme une drogue Joshua vint à l’embrasser à nouveau. Cette fois ce n’était pas le simple baiser romantique d’un film à l’eau de rose. Plus insistant, leurs lèvres s’entrouvrirent et la langue de Josh s’infiltra entre ses lèvres. Nouvelle surprise pour l’handicapé des relations humaines. Il ouvrit de nouveau les yeux en grands. Il avait perdu tout fondement du raisonnable. Il n’imaginait pas si toute cette affaire était connue du public. Cela ne devait absolument pas se savoir. Pourquoi s’en préoccupé maintenant ? Sa langue vint s’enrouler à celle de Josh, pétrir, se frotter. Tout était naturel. Les deux hommes étaient en train de s’embrasser. Joshua avait du prendre des cours pour embrasser aussi bien.

La main dans la nuque de Josh descendit sur son épaule pour prendre appuis, il allait tomber du tabouret sinon. Il avait chaud. La température de la pièce avait grimpée si soudainement. Il roulait des patins à un homme encore inconnu pour lui et il n’avait aucune envie que cela ne s’arrête maintenant. Il adorait la petite barbe qu’il avait qui se frottait contre sa peau. Il n’envisageait même pas de coucher avec lui. Par contre il saurait reprendre ses esprits quand même. Il ne fallait pas brûler d’étape. Et pouvait-on vraiment parler de concret ? Il n’y avait encore rien entre eux, à part l’échange de leur salive.

Le baiser que lui offrait pour le moment Joshua, lui donnait aucun moment pour réfléchir. Ils étaient deux sur le tabouret du piano à s’embrasser. Ils étaient bien et son esprit était envahit par un petit nuage. Comme lorsqu’on fumait un pétard ou que l’on se droguait. Il n’allait pas mentir, car en effet il avait déjà fumé ce genre de substance par contre il n’avait jamais essayé la drogue et il ne pensait pas si mettre de si tôt. Le baiser fut rompu par Joshua. Il avait toujours sa main sur son épaule. Et une tension inexpliquée se créa. C’était désagréable, un frisson d’angoisse parcouru son échine. Il le vit s’approcher de la fenêtre comme pour vérifier si personne n’avait eut l’audace de regarder par la fenêtre. Et là Joshua brisa en quelque sorte Lucas. Peut-être qu’il devait agir ? Lucas n’avait jamais eut de relation sérieuse suivit. Il avait été marié une fois. Seulement parce que cela faisait une bonne promotion pour les deux artistes et que c’était un arrangement entre agent. Il n’avait vécu avec cette femme par intérêt. Il n’en était pas fier. Il resta interdit sur son tabouret.

« Pas la peine de t’excuser ! Enfin je ne savais même pas qu’on s’excusait pour un simple baiser. Il n’y a pas mort d’homme non plus. »

Il voulait absolument relativiser ce qui c’était passé, il n’osait pu regarder Joshua pour ne pas faire appel à cette attirance et cette attraction entre eux. Et si pour une fois il avait la chance de tomber sur la bonne personne ? C’était faux, il faisait erreur. Ca ne serait pas passer comme ça. Une relation entre deux hommes. C’était se faire bannir, même s’il avait assez d’argent pour vivre jusqu’à la fin de ses jours tranquillement, il n’allait pas prendre le risque de faire capoter sa carrière. Bien sur il ne pensait pas à toutes les célébrités homosexuelles qui avaient réussit sans problème dans ce métier, qu’il avait maintenant sa place aussi. Il préférait voire tout en noir.

Il se leva aussi du tabouret et prit un couteau pour commençait à ouvrir ses cartons, il avait besoin de faire quelque chose, il sortait les livres de musiques ainsi que de litérrature qu’il posait sur ses étagères. Il ne retenait pas Joshua.

« Joshua, je te remercie de ton aide précieuse ! On se reverra très prochainement ! »

Il disait en quelque mot qu’il pouvait partir maintenant. Qu’il pouvait s’en aller. Il avait le droit, il avait besoin de penser à autre chose.