Elle sourit à sa tante. Elle était si gentille et si humble. Elle continua à parler de sa sœur. Jessica aimait sa mère, le fait qu’elle soit loin encore plus. L’ambiance était très pesante dans leur maison. Lydia déprimait, elle piquait des crises sans arrêt parfois des très graves même… . Lynette possédait un ton très inquisiteur mais elle avait raison, la jeune fille avait bien utilisé ce terme. La blonde était très observatrice et à l’écoute.
- Je me doute tata. C’est sûr ça, répondit-elle. C’est quand même ma mère, donc ouais un peu. J’ai utilisé le mot «déprimer » je le sais mais il ne correspond pas à mon idée, elle a juste le blues. C‘est inquiétant mais pas non plus des masses. J‘ai plutôt l‘impression que c‘est toi qui t‘en fais pour elle, on dirait que tu n’oses pas l’avouer. Elle acquiesça à son explication sur le mot « forte ». Elle n’avait pas envie de répondre. Oui, elle peut se libérer. Ça lui fait pas de mal. Le psy l’aide beaucoup. Elle sourit de nouveau et hocha la tête au: « Dans le fond c'est que de l'amour! » de sa tante. Elle le savait bien. Lynette avait raison. Ouais, que du positif! Si elle me manque un peu normal.
Elle marqua une pause.
- C’est la vérité, ma petite tata. Je suis contente pour vous, vous méritez que du bonheur! T’en mieux que c’est fini tout cela. Merci pour ce compliment! J’ai rien fait. Arrêtes je vais rougir. Sérieux tout cela c’est grâce à vous. Si vous avez cette belle vie, vous le devez qu’à vous deux, toi et Tom.
Elle écouta les dernières paroles de Lynette.
- On en parlera quand tu seras prête. Je veux tout connaître de toi. Tu sais on fait tous des erreurs. Rien en toi ne me décevra, j’en suis certaine.
Elle jeta un rapide coup d’œil à l’horloge. Il commençait à se faire tard. Jessica ne dit rien car elle voulait pas que sa tante parte. Elle la regarda plein d’admiration et sourit.