night is on ∇ nora

Invité

Ç’avait été une journée assez crevante, et Ben n’en pouvait vraiment plus. Il avait vraiment hâte de poser son dernier plateau, de laver sa dernière tasse et de ne pas avoir à remettre du café à faire avant demain dès l’aube. Au fil des heures qui passaient, il pouvait aisément remarquer la luminosité qui se baissait, que le soleil se préparait à se coucher pour laisser la lune prendre place dans le ciel. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Gunther – Dieu qu’il était encore là celui-ci, malgré ses rides et sa décoloration ratée – n’annonce la fermeture du café. Le Central Perk se faisait de moins en moins visité tandis que la journée allait s’écrouler dans les bras de Morphée, et c’était tant mieux. La fatigue plombait les yeux de Geller alors que, tablier autour de la table, chiffon dans l’une des mains, il essuyait une tasse de café qu’il venait tout juste de nettoyer après avoir été retenu au moins vingt minutes par le même type, qui probablement avait besoin de voir un psy tellement actuellement Ben connaissait mieux sa vie que la sienne.

Ben lâcha un lourd soupire, adressant un sourire à sa cousine qui se tenait à ses côtés avant de relever les yeux vers l’horloge qui trônait derrière lui. L’heure était venue, et c’est ainsi qu’il reposa la tasse dans l’évier et replaça le torchon à sa place. Comme par habitude, Gunther se pointa pour annoncer la fermeture, et le blond détacha enfin son tablier. Enfin ! C’était pas trop tôt. Il repartit chercher ses affaires, tandis que ses collègues firent de même pour s’apprêter à quitter cet endroit et rentrer chez eux. Ben fut le premier à avoir terminé, et il sortit du café. L’air frais frappa son visage tel un coup de fouet, et instinctivement, il sembla recroqueviller ses bras contre lui. Mais il ne partit pas, du moins pas tout de suite. Ça allait, car il n’allait pas loin. Mais Ben aimait attendre sa cousine, lorsqu’ils travaillaient ensemble, pour la raccompagner jusqu’à chez elle. Il ne la prévenait pas, il ne la prévenait jamais. Peut-être qu’elle se doutait qu’il l’attendait dehors à l’heure actuelle, puisque ce n’était pas la première fois qu’il le faisait. Ce n’est que lorsque sa petite tête blonde sortit du Central Perk, précédant celle de Gunther, qu’il lui adressa quelques mots accompagnés d’un petit sourire. « Je te raccompagne ? »

Invité

La journée a étais très longue pour moi en effet, j'ai effectué plusieurs services pour remplacer une collègue qui n'a pas pu venir en dernière minute. Je suis toujours la première à accepter de rester, à accepter des fermetures, j'ai besoin de cet argent pour payer le loyer, mais, surtout pour mon futur projet toutes ses nuits passer à travailler vont être payante un jour ou l'autre. Je ne dois pas trop me plaindre ce soir, j'ai eu le droit de poser les plateaux pour aller pousser la chansonnette, je chante bien est les clients aiment bien, ils me redemandent à chaque fois, j'ai peut-être hérité du talent de tata Phoebr. Elle n'est pas vraiment ma tante, mais a force de la voir quasiment tous les jours, je la considère comme tels mes parents sont toujours très proches de leurs amies d'autre fois, ils forment toujours une sacrée petite bande.

Autrefois, nos parents venaient ici se détendre en buvant un verre aujourd'hui nous les enfants, on n'y travaille pas tous certes , mais, pas mal, j'ai ma cousine / colocataire, mon cousin et la sœur de celui-ci, c'est une affaire de famille de servir des tables à voir. Ce n'est pas le boulot de notre vie, c'est juste celui qui paye les factures pour le moment en tout cas moi, je le vois comme ça. Ce n'est pas pour autant que je prends mon travail par-dessus l'épaule, je me donne au maximum comme d'habitude. Ce soir, j'ai bossé avec mon cousin, c'est le premier enfant de tonton Ross, je m'entends plutôt bien avec il est toujours très attentif à moi quand on se voit. Les portes se ferment, c'est l'heure de rentrée à la maison, je suis à pied comme tout les soirs, je n'habite pas trop loin. Je sors du café quand je le vois qu'il m'attend, je lui souris est dis : toujours au rendez-vous.

En effet, ce n'est pas la première fois qu'ils m'attendent, c'est un peu une tradition quand ont fini à la même heure, il me raccompagne, il y gagne une conversation parfois un verre et le droit de voir sa sœur avec qui je vis. On est une grande famille est, on aime la colocation à deux, c'est mieux pour le loyer comme on dit et c'est encore mieux de partager un logement avec une personne que l'on apprécie, c'est un petit plus.

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